![]() MONTRÉAL – Lundi 30 mai, l’auteur-compositeur-interprète Kevin Parent lançait à l’Astral …and her name was… Kanji, son deuxième album de chansons en anglais, son huitième en carrière. Kevin Parent a toujours écrit ses compositions en anglais, et il aurait bien voulu faire un disque dans cette langue à ses débuts, mais les circonstances ne s’y sont pas prêtées et c’est Pigeon d’argile qui a vu le jour. Par la suite, il a été un peu poussé pour continuer dans la même veine, c’est-à-dire faire des albums en français. Étant maintenant plus autonome, il a moins de restrictions et plus de libertés ce qui lui a permis enfin de sortir cet opus. Plusieurs artistes et amis s’étaient déplacés pour cet événement, notons entre autres la présence de l’artiste-peintre Armand Vaillancourt, les chanteurs Éric Lapointe, Jean-Marc Couture, les humoristes Patrick Huard et Mike Ward pour n’en nommer que quelques-uns. Beaucoup de journalistes et de photographes étaient également sur place. ![]() …and her name was… Kanji est un album comprenant huit chansons dans la langue maternelle de Kevin Parent qui y déploie la passion et le mordant ayant fait sa marque depuis ses débuts, il y a déjà plus de 20 ans. À la fois mélancoliques, perspicaces, émouvantes et parfois même cassantes, les paroles de …and her name was… Kanji sont soutenus par un son très folk et roots. Les fans de la première heure risquent peut-être d’être surpris par cette musicalité rappelant l’Americana, mais cela va comme un gant à Kevin. L’artiste, accompagné de sept musiciens, a partagé avec ses invités sept des huit chansons de cet opus. J’ai, personnellement, eu un gros coup de cœur pour Brother ainsi que pour la pièce Kanji. Les nouvelles chansons ont été très bien accueillies par le public présent et cela pour la plus grande joie de Kevin qui semblait très heureux de faire découvrir son matériel. Très à l’aise sur scène, il a présenté chacun des morceaux par une courte anecdote et beaucoup d’humour. L’album est en vente sur les plateformes numériques et chez les disquaires depuis le 27 mai. Pour plus d’informations sur ses prochaines dates de spectacles, vous pouvez consulter son site internet ou sa page Facebook.
Pour voir toutes mes photos de cette soirée, vous pouvez aller sur l’album photo de ma page Facebook. © Ghyslaine Payant et ghyslainepayantphotographie.com, 2014-2016.
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MONTRÉAL – Le Cirque du Soleil présente sous le chapiteau son spectacle Luzia dans le Vieux-Port de Montréal jusqu’au 17 juillet et par la suite à Toronto du 28 juillet au 2 octobre. ![]() Luzia c’est la magie, un rêve éveillé au cœur du Mexique imaginaire. Un monde où les insectes et les oiseaux font des cabrioles et des pirouettes. La soirée n’est pas encore commencée que déjà s’avancent, sur un immense parterre de fleurs, deux petits robots tirés par chacun par un oiseau qui caracolent sur la scène et dans la salle, se pavanant pour les photographes présents ce soir-là. Mais voilà que les lumières s’éteignent et un homme qui semble avoir sauté d’un avion tombe du ciel avec un parachute défectueux, il finira par se poser sur le sol à l’aide d’un minuscule parapluie. Il inspecte le monde dans lequel il vient d’être projeté et tout comme dans les contes de fées, décide de la clef trônant seule dans le jardin. C’est alors que l’univers de Luzia s’anime. Dans la femme qui court, un papillon aux ailes immenses apparaît suivie par un cheval, marionnette géante propulsée par trois individus, elle danse et virevolte sur un tapis roulant gigantesque pendant que la scène pivote sur elle-même permettant aux spectateurs d’avoir un accès privilégié à tous les angles. Elle est rejointe par plusieurs acrobates qui sautent au travers d’anneaux chinois sur ce même tapis tout en dansant. Leur chorégraphie nous semblant d’une simplicité enfantine tellement leurs mouvements sont fluides et naturels. ![]() Plusieurs numéros vont s’enchainer tout au long de la soirée, acrobates, clown à la plage, sous la pluie, personnages féériques, jongleurs, marionnettes géantes pour la plus grande joie du public présent. Entre autres numéros captivants, notons celui de la trapéziste et de la jeune fille tourbillonnant dans et autour d’un cerceau, le tout se terminant sous des trompes d’eau. De même, je ne peux passer sous silence, le jeune homme qui, à l’aide de sangles, danse et virevolte dans les airs et dans l’eau, instant romantique surtout lorsqu’un félin s’approche et qu’ils s’apprivoisent mutuellement. Moment fascinant également que celui du contorsionniste russe, difficile de croire que quelqu’un puisse faire prendre à son corps autant de positions inconcevables pour le commun des mortels, il est souple comme un serpent. Le public a aussi semblé beaucoup apprécier un stupéfiant numéro de balançoires russes assez périlleux où acrobates sautaient de l’une à l’autre alors que ces dernières passaient au-dessus des têtes des personnes des premières rangées. Il ne faudrait pas oublier les transitions mettant en vedette des créatures fantastiques et des humains alors que les musiciens et la chanteuse Majo Cornejo font le lien entre les différents tableaux. Les décors sont fabuleux, à l’image du Cirque du Soleil. Pour leur part, les costumes et les maquillages sont, pour quelques-uns, un peu plus minimalistes que ce à quoi le Cirque a habitué ses spectateurs, quoique tout à fait adaptés à l’histoire. Luzia, un spectacle à voir pour mettre de la magie, du soleil et de la couleur dans ces journées de printemps quelque peu tristounet. Pour voir toutes mes photos de cette soirée, vous pouvez aller sur l’album photo de ma page Facebook. Texte et photos : © Ghyslaine Payant et ghyslainepayantphotographie.com, 2014-2016.
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